Nairobi, 6 sep (EFE).-le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a accusé les hauts fonctionnaires de son gouvernement à propager le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui cause le sida, rapporte aujourd’hui par le journal de l’état les « The Herald ».

Mugabe, 87 ans, il a demandé à ces accusations « discipline » dans une culture qui permet aux hommes d’avoir « épouses autant que possible ».

“Know en cas d’hommes qui, bien qu’ils prennent même ARV (médicaments antirétroviraux), passent une femme à l’autre”, a déclaré le chef de l’État lors d’une conférence sur le sida tenue lundi au Zimbabwe.

En 2001, au moins six des 22 ministres du Cabinet de Mugabe a reçu un traitement médical pour le sida.

Au Zimbabwe, l’un des pays les plus touchés par le sida en Afrique subsaharienne, une personne sur sept personnes est estimé à être infecté par le VIH.

Il n’y a pas de chiffres pour le Cabinet actuel, le vice-premier ministre zimbabwéen, Thokozani Khupe, annoncé le mois dernier un plan visant à s’assurer que tous les hommes au sein du Cabinet sont circoncis “par exemple” et réduisent le taux de personnes infectées par le virus du sida.

Une étude présentée en juin dernier, élaboré par le Fonds des Nations Unies pour les enfants (UNICEF) et la Banque mondiale indique que près de 2 500 jeunes deviennent infectés par le VIH chaque jour dans le monde entier, et de l’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée par ce virus sur la planète. EFE